Voyager est probablement l’une des plus belles choses au monde. À mes yeux du moins. Ça m’impressionne toujours de partir de la maison et soudainement me retrouver dans un environnement complètement différent. Le voyage peut impliquer que quelques heures de route ou plusieurs heures d’avion. Peu importe, le changement de décor m’est toujours bénéfique. Voyager c’est grandiose, revitalisant, et tellement enrichissant. Voyager c’est voir de nouveaux paysages, entendre parler une autre langue, s’immerger dans une autre culture, déambuler dans les villes, marcher en nature, prendre un café ou l’apéro en terrasse, manger, déguster, échanger, prendre le temps, se déconnecter, recharger ses batteries.
Voyager est aussi une des activités économiques ayant le plus d’impact sur l’environnement, la biodiversité et la qualité de vie des populations visitées. La croissance du tourisme est exponentielle. Dans les années 50, on parlait de 50 millions de voyageurs internationaux. Les prévisions pour 2030 sont de 1.8 milliards. On ne peut que rester subjugué par des chiffres aussi élevés. On parle de plus en plus de surtourisme. En Espagne, les gens manifestent dans les rues pour dénoncer le tourisme de masse et faire savoir leur ras-le-bol. À Venise, les autorités n'ont eu d'autres choix que d'imposer un billet d'entrée, peu de temps après que l'UNESCO avait menacé de placer la ville sur la liste du « patrimonial mondial en péril ». C'est tellement d'actualité que sa définition se trouvera désormais dans l'édition 2025 du Petit Robert. Certains discours vont même jusqu'à dire qu'il faut tout simplement renoncer aux voyages. Mais est-ce vraiment la meilleure solution? Le tourisme dynamise l'économie de beaucoup de régions dans le monde. Que feront les communautés qui sont désormais dépendantes des entrées touristiques? Il faut faire autrement.
Pour respecter et préserver au mieux les ressources naturelles, économiques, culturelles et sociales, dans un contexte de voyage, pratiquer le tourisme durable est la solution la plus logique. Selon l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), le tourisme durable doit tenir pleinement compte des impacts économiques, sociaux et environnementaux actuels et futurs, en répondant aux besoins des visiteurs, des professionnels, de l’environnement et des communautés d’accueil.
En tant que propriétaire d’une maison d’hôtes au Costa Rica, un des pays les plus reconnus mondialement pour ses pratiques durables, je me fais un devoir d’avoir un style de vie éco-responsable. Puis encore plus de proposer un hébergement qui respecte l’environnement et qui adhère aux principes de durabilité. Nous recevons des clients de partout dans le monde. J'ose croire que la majorité d'entre-eux nous choisissent parce qu'ils ont aussi à coeur l'environnement. Qu'à cela ne tienne, nous nous donnons comme mission d'offrir une expérience de voyage mémorable tout en sensibilisant les voyageurs à l'impact de leur visite.
Voici les quelques trucs faciles pour voyager de façon éco-friendly que nous partageons avec nos clients :
Ces gestes simples peuvent changer la donne sur les impacts environnementaux et sociaux du tourisme, que ce soit du tourisme local ou international. Chaque petite action concrète contribue à changer les mentalités autour de soi. Voyageons tous ensemble de façon durable. Découvrons de nouveaux horizons de façon responsable, pour le bien de la planète, pour le bien des localités, pour le bien de la biodiversité.